Si on chantait !

Le Cepravoi, partenaire du film Si on chantait, une comédie sociale et vocale de Fabrice Maruca, invite ses adhérents au cinéma.


Quiévrechain, ville industrielle du nord de la France. Après la fermeture de leur usine, Franck, passionné de variété française, décide d’entraîner ses anciens collègues, Sophie (dont il est secrètement amoureux), José (qui chante comme une casserole), et Jean-Claude (ancien cadre un peu trop fier) dans un projet un peu fou : monter une entreprise de livraisons de chansons à domicile, SI ON CHANTAIT ! Départs en retraite, anniversaires ; à force de débrouille, ils commencent à avoir de plus en plus de demandes. Mais entre chansons, tensions et problèmes de livraisons, les fausses notes vont être dures à éviter !

Vous aimez chanter, vous êtes convaincus que le chant créé du lien, de la joie et renforce l’idée d’appartenir à un groupe, à une famille, à un clan, allez voir le film Si on chantait.

Rencontre avec Fabrice Maruca, réalisateur.

Le Cepravoi : Le monde ouvrier est souvent traité sous ses aspects misérables et politiques. Vous avez souhaité prendre le contre-Pied ?

Fabrice Maruca : J’ai tourné le film à Quévrechain, dans le Nord, le village de mon enfance, dans la maison de mes parents. Je dédicace mon film à mon père en particulier et au monde ouvrier en général. Mon père travaillait dans l’entreprise Bombardier, spécialisée dans la construction ferroviaire.
Les ouvriers étaient humiliés par la société, exploités et jetés lorsque les usines se délocalisaient. C’est un monde violent pour l’individu, qui met à mal l’estime de soi.
Je voulais donner à voir les milieux populaires sous un angle différent, joyeux et drôle. Dans mon film, les gens simples, les gens du milieu auquel j’appartiens, puisent leurs ressources dans le collectif. Je voulais aussi raconter mon enfance, ma ville, mon univers et que les gens « simples » se retrouvent dans cette histoire.
Aujourd’hui, ceux qui galèrent sont livreurs. Je leur rends hommage : au lieu de livrer des pizzas, ils livrent des chansons.
Mais je ne suis pas l’inventeur du concept ! J’ai été contacté par des artistes qui pratiquent la livraison à domicile.

C : Comment avez-vous eu l’idée d’utiliser le chant comme lien entre les individus ?

FM : Quand j’étais petit, j’étais captivé par une émission diffusée sur une station locale qui porte le nom de la rivière qui traverse mon village, Radio Aunelle. Chaque dimanche, les auditeurs étaient invités à dédicacer une chanson à une personne. Je trouvais merveilleux l’idée d’offrir une chanson, un cadeau dématérialisé. Et j’aime la chanson française populaire, celle qui touche et exprime toute une palette d’émotions.

C : Les acteurs ont-ils pris des cours de chant ?

FM : Oui, en effet. Jeremy Lopez, Alice Pol, Clovis Cornillac et Artus ont été coachés par Matthieu Gonet, répétiteur et directeur musical de la Star Academy.
L’idée évidemment n’était pas d’en faire de grands chanteurs, mais des amateurs qui parfois chantent mal. Ils ont bossé comme des fous et se sont beaucoup amusés.
Le film marche bien, l’avant-première dans un cinéma de Valenciennes a rempli six salles.

Comment recevoir des invitations au cinéma ?

Une place de cinéma est offerte aux adhérents du Cepravoi.
Deux sont offertes aux chœurs adhérents du Cepravoi.
Le film est programmé dans les salles de cinéma.

Billetterie Weezevent


La bande annonce du film : 

2 réponses à Si on chantait !

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