Je donne à voir les choristes en train de raconter l’histoire de fantômes

L’histoire du film est une vraie aventure à rebondissement à elle seule. Initialement, un film devait être projeté lors d’un concert de l’ensemble ElaNaveva, en présentiel, à une époque où ce mot n’existait pas dans notre vocabulaire.
De confinement en restriction, le projet s’est transformé en trois clip, puis en un film.. et il est revenu à trois films.

© François Manrique

 Rencontre avec Naomi Amarger

« Les images du film ont été tournées cet été. Le film raconte l’histoire d’une famille qui s’installe dans un château habité par une femme fantôme qui se languit de sa vie solitaire. Une histoire d’amitié se noue entre le petit garçon de la famille et le fantôme. L’idée aujourd’hui est de filmer le chœur pendant que Nicolas enregistre la musique.

Je veux donner à voir les choristes en train de raconter l’histoire de fantôme, en commençant par des plans larges, qui vont se resserrer de plus en plus, sur les visages, les mains, les partitions. Je ne me contente pas d’une captation ».

Équipée de sa lourde caméra, la silhouette de Naomi ne passe pas inaperçue au milieu des choristes.

« Isabelle m’a donné carte blanche et je prends beaucoup de plaisir à mener ce projet. Je suis une ancienne élève d’Isabelle et je chantais à la chorale du lycée Grandmont de Tours. J’ai déjà réalisé cinq courts métrages et cet été, j’ai eu la belle opportunité de faire mon premier long métrage ».

Après avoir été nominée dans la catégorie « meilleure espoir féminin  » aux Césars 2017, pour son rôle dans Le Ciel attendra, Naomi Amarger a décidé d’arrêter sa carrière d’actrice pour se consacrer à 100 % à la caméra. Elle a intégré l’École nationale supérieure Louis-Lumière pour apprendre le travail du cadre et de la lumière.

 « J’ai l’impression d’avoir trouvé un certain équilibre et j’aime porter la caméra sur mon épaule, ressentir et exprimer l’émotion d’une scène avec les comédiens. Je me sens également plus libre et moins exposée en travaillant derrière la caméra« , confie-t-elle à la Nouvelle République en mars dernier.

Ce projet bénéficie du soutien du Cepravoi dans le cadre du DISPOSITIF D’AIDE AUX PROJETS ARTISTIQUES A DESTINATION DES CHŒURS AMATEURS

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